Artiste très attaché à l'horreur (il est l'instigateur de l’anthologie ABCs of Death et le producteur de The Greasy Strangler, Censor, Family Dinner...), Ant Timpson livre avec Come to Daddy un premier long génial et inclassable. Le toujours parfait Elijah Wood y campe un DJ/hypster insupportable (pléonasme ?) venu visiter son père vieillissant (Stephen McHattie) alors que la maison isolée où l'action prend place semble littéralement s'affaisser sous le poids des rancœurs, des secrets et des égos démesurés. Passant de l'horreur trash à la chronique familiale sensible avec un flegme impressionnant et un humour infaillible, Come to Daddy est un petit tour de force insolent et immanquable.