Petit fifou du ciné de genre artisanal bien secoué du bulbe (on lui doit, entre autres dingueries, The Void et Psycho Goreman), Steven Kostanski déballe avec Frankie Freako une nouvelle sucrerie trempée au LSD. Entre inventivité folle et nostalgie débridée, le film nous glisse dans les pompes usées de Conor, jeune homme dont le quotidien plan-plan s’apprête à imploser sous l’arrivée de petites créatures surexcitées, issues d’un croisement bariolé entre un Gremlin, un Ghoulie et un Garbage Pail Kid. Véritable festival d’effets pratiques, d’animatroniques dégoulinants et d’énergie cartoonesque, Frankie Freako déborde d’amour pour les VHS poussiéreuses, le slime fluo et les monstres en latex. Un gros dawa pulp home made crafté avec une sincérité à toute épreuve et sans la moindre once de cynisme. It’s time to get “Freako” !