On ne présente plus Sono Sion, cinéaste japonais provocateur et passionnant devenu culte à l’international depuis son Suicide Club en 2001. Comme à son habitude, il livre ici une œuvre punk, à la structure anarchique, qui tord les codes et joue avec la bienséance. Mais derrière la folie bariolée de Guilty of Romance, le cinéaste émet un discours pertinent et sans filtre sur la déshumanisation, le sexisme et la place de la femme dans la société japonaise.