Une victime, un agent de police, un coup de fil... En enfermant son film entre quatre murs et en collant au point de vue d'un unique personnage, le danois Gustav Möller parvient à livrer 85min de pur suspens, dégrossées de toutes divagations narratives ou esthétiques. Ultra-tendu et percutant, The Guilty prouve que l'on peut faire du cinéma en dissimulant l'entièreté visuelle de l'action principale. Un tour de force qui n'est pas passé inaperçu, puisque les américains se sont empressés de produire un remake. Un poil téléphoné si vous voulez notre avis.