Toute la force et l'intérêt de The Sadist est d'étirer une situation simple et précise (la mise en joug d'innocents par des criminels) sur tout un long-métrage. Ce qui aurait pu être un road movie vengeur s'avère donc stoppé net dans sa course (littéralement par une panne de voiture) pour se concentrer sur le calvaire accablant de ses personnages pris au piège. On mettrait notre main à couper d'avoir trouvé là l'un des films de chevet de Rob Zombie, dont le Devil's Rejects se pose comme un cousin éloigné de The Sadist.