Présenté au Festival de Cannes en 2018, ce giallo français prenant place dans le milieu du porno gay a sévèrement divisé le public et la critique. D'un côté, ceux qui n'y voyaient qu'un nanar poseur sans queue (pourtant...) ni tête, de l'autre, des spectateurs probablement plus biseux qui retrouvaient là la hargne du cinéma qui coule dans leurs veines : du giallo, du slasher, de la sexploitation... Drôle, violent et poétique, le film de Yann Gonzalez accomplit un travail d'équilibrisme assez dément, entre peur et excitation, rire et larmes, rêves et cauchemars...