Avec Alligator 2 : La Mutation, Jon Hess reprend le flambeau et livre une suite typiquement 90s gonflée à la testostérone et au fun. Cette fois, la bête géante rôde sous une petite ville paisible rongée par la corruption et les expériences chimiques douteuses. Joseph Bologna campe un flic old-school au flegme délicieux, accompagné par Steve Railsback et Richard Lynch, figures familières du cinéma bis (Dee Wallace est également de la partie, hélas sous-exploitée). L’ensemble sent bon la VHS, la bière tiède et le pop-corn. : cascades explosives, dialogues ringards, mâchoires broyeuses de membres et une démesure pulp impossible à bouder.