Good Boy

Gratouilles, siestes prolongées et livraison de bouffe quotidienne : la vie de chien n'est-elle finalement pas préférable à celle d'un être humain ? C'est ce que s'est dit Frank, qui a tout simplement décidé de devenir... un bon toutou. Ce petit bijou noir venu de Norvège opère un fabuleux exercice de funambulisme entre humour "cringe" et tension coupante. Une sorte de 50 Nuances de Grey où la perversion et le sadisme ne seraient pas qu'un simple vernis de surface, mais bel et bien le cœur de l'œuvre. Good Boy est un vilain petit film, jouissif et inclassable, qui porte la notion de malaise à son firmament.